Portrait d’administratrice : Léa DEYANA de la MFR CFP de St Laurent sur Sèvre -
Issue des Hauts-de-France, Léa Deyana y a mené une grande partie de sa carrière professionnelle, dans le domaine commercial dans un premier temps puis dans le social ensuite. Après être passée un temps en Bretagne, c’est finalement en Maine-et-Loire qu’elle termine sa vie professionnelle.
« Dans les MFR, les personnes accueillies sont au centre du projet associatif »
Une carrière riche et variée
C’est dans une entreprise d’insertion que Léa Deyana passe les 14 dernières années de sa vie professionnelle. Durant cette période, elle est beaucoup sollicitée par les centres de formation pour accueillir des stagiaires et la MFR CFP de Saint-Laurent-sur-Sèvre ne fait pas exception. « J’étais d’accord pour accueillir des adultes en formation, à condition d’avoir un vrai projet. C’est à cette occasion que j’ai découvert les maisons familiales », observe la jeune retraitée. De par son poste et son implication dans l’accueil des stagiaires, les moniteurs de la maison la sollicitent rapidement pour participer à des jurys d’examen de la formation de conseiller en insertion professionnelle. « Puis en 2019, le responsable de la formation me propose d’intégrer le conseil d’administration, j’ai accepté avec plaisir. Quand j’étais dans le Nord-Pas-de-Calais, je participais à de nombreux CA, ça m’a plu de me réinvestir dans la vie associative », avoue-t-elle avec délice.
Ses compétences au service de la MFR
« J’ai été cooptée, ce qui est très important pour moi afin de m’assurer que je suis en phase avec les valeurs défendues par l’école », insiste-t-elle. Elle rentre au conseil comme membre, son activité professionnelle l’occupant encore beaucoup. Elle découvre peu à peu l’univers des maisons familiales qu’elle ne connaît pas bien. Elle prend son temps et fait connaissance avec le centre et les autres formations dispensées. « En 2021, je me suis aperçue que le centre de formation manquait d’outils de pilotage, j’ai alors proposé la mise en place mensuelle d’outils financiers ce qui m’a valu par la suite de devenir trésorière. La retraite approchant, j’ai accepté », s’amuse-t-elle. Son expérience passée en tant que gestionnaire lui permet d’avoir les compétences pour cette mission. C’est plus rassurant pour Léa d’avoir une vue précise sur les finances afin de faire évoluer les projets en cours comme celui du rachat des bâtiments qui n’appartiennent pas à la MFR. Elle participe également au projet consistant à ouvrir davantage la maison aux entreprises afin que celles-ci y flèchent leurs fonds de formation et d’apprentissage.
Une boussole pour la direction
Début 2023, les choses évoluent encore pour Léa à qui on propose d’occuper le poste de présidente. Elle accepte et est élue dans la foulée. « J’ai accepté parce que je suis très attachée aux valeurs du centre de formation. Comme je fais connaissance avec les autres MFR, je vais désormais pouvoir m’impliquer davantage dans le réseau des maisons familiales. J’ai aussi accepté parce que j’apprécie beaucoup la clarté de la direction et la cohésion de l’équipe et ça, c’est très important en termes de management », détaille la présidente. Elle affectionne particulièrement le côté collectif qui ressort du groupe siégeant au conseil d’administration, l’individualisme n’a pas sa place. Chaque membre de l’équipe, de par ses compétences professionnelles ou personnelles, a quelque chose à apporter au collectif et surtout à la MFR et à ceux qui y étudient. « J’ai toujours dit que le directeur doit être une locomotive pour ses équipes et la gouvernance du conseil d’administration, et le CA doit être une locomotive pour la direction en impulsant les grandes lignes. Nous sommes là pour permettre au directeur de poursuivre le chemin des MFR dans la direction qui lui est donnée », conclu la présidente.